Le projet a pour premier objectif l’échange d’information entre le canton, la station de recherche Agroscope et les arboriculteurs et arboricultrices afin de trouver des alternatives aux produits de synthèse et à potentiel de risque particulier comme le cuivre.

• A cette fin, chaque arboriculteur et arboricultrice suit attentivement les parcelles qu’il a inscrites et transmet au comité de pilotage toutes les données intéressantes pour le suivi scientifique.
• Une fois par année, les arboriculteurs et arboricultrices du projet se réunissent lors d’un atelier avec les représentants du canton, d’Agroscope et de l’IFELV pour échanger sur les méthodes alternatives qui ont fonctionné et celles qui n’ont pas fonctionné durant l’année écoulée.
• Les arboriculteurs et arboricultrices transmettent leur expérience aux scientifiques qui eux-mêmes leur communiquent les recherches en cours et leurs résultats.

Durant toutes les années de participation au projet, les arboriculteurs et arboricultrices s’engagent à renoncer aux herbicides de synthèse ou à potentiel de risque particulier sur les parcelles inscrites. Ils choisissent entre le désherbage mécanique et des produits naturels.

Une exception est possible pour les parcelles d’abricotiers du coteau qui ont une pente trop importante qui ne permet pas le désherbage mécanique.

Les arboriculteurs et arboricultrices doivent mettre en place au moins une mesure fongicide ou insecticide. Ils peuvent aussi combiner des mesures fongicides et insecticides.